Le fonds de dotation Enfants Kintsugi est né d’une urgence : celle de
protéger les enfants victimes de violences sexuelles, et de combattre la
pédocriminalité sous toutes ses formes.
Inspiré du Kintsugi, cet art japonais de la réparation qui sublime les fêlures au lieu de les dissimuler, le fonds de dotation est porteur d’un message d’espoir . La reconstruction n’est pas seulement possible, elle est nécessaire.
Dans cette démarche, notre mission est double :
- Prévenir, dénoncer et faire reculer la pédocriminalité,
- Accompagner la reconstruction des enfants survivants, avec dignité,
respect et espoir.
Chaque enfant brisé par la violence mérite d’être accompagné vers sa reconstruction, pas caché ni ignoré .
Comme l’or de l’art Kintsugi qui vient souligner les brisures, nous croyons que de la douleur et l’épreuve peut naître une force nouvelle à condition d’être pris en charge avec soin.
Nous ne réparons pas pour oublier. Nous reconstruisons pour vivre.
Parce que la pédocriminalité est un fléau encore trop silencieux, tabou, mal pris en charge, et pourtant omniprésent.
Parce que selon les chiffres de la Civiise , 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles par an , 3 enfants par classe en moyenne , un enfant toute les 3 minutes est victime d’agression sexuelle...
Parce que chaque enfant agressé voit son intégrité, son développement et sa confiance brisés, parfois à vie.
Parce qu’agir, c’est refuser de détourner le regard...
...Et Nous soutenir, c’est agir
Le fonds de dotation Enfants Kintsugi a besoin de soutiens financiers, de mécènes, de professionnels engagés et de relais de terrain.
Chaque don, chaque partenariat, chaque voix compte.
Le fonds de dotation “Enfants Kintsugi” s’est donné trois axes d’action essentielle à la lutte contre la pédocriminalité :
- Financement d’initiatives de repérage et de signalement
- Facilitation de la mise en securité
Cette année 2025, nous avons financé 25 % du budget annuel de l’association, les papillons.
Cette association pose des boîtes aux lettres dans les écoles et les clubs de sport pour que les enfants victimes de toute forme de maltraitance puissent à leur rythme glisser un petit mot, un dessin comme une bouée jetée à la mer. L’association, les papillons est maître d’œuvre dans la réalisation de ce projet, en partenariat avec les villes, les écoles, les clubs de sport, personne ne vient brouiller, édulcorer ou minimiser les messages des enfants. Des personnes de confiance désignées par la structure contractante récupèrent les mots déposés par les enfants au moins deux fois par semaine. Ils sont transmis aux psychologues salariés de l’association qui composent le pôle d’analyse des courriers papillons et qui traite tous les mots qui sont transmis chaque jour à l’association. Chaque fois, selon la nature des faits dénoncés l’association, saisie les cellules de recueil des informations préoccupante (crip) des départements concernés ou les procureurs de la république des tribunaux judiciaires, compétents.
L’association vient également de créer sa première maison papillons. Dans ce lieu, les enfants victimes bénéficient d’un accompagnement psychologique en présentiel ou en distanciel via doctolib.
Des groupes de paroles sont mis en place pour les adultes qui ont été victimes dans leur enfance, mais également pour les accompagnants, parents, conjoints, famille.
Un accompagnement juridique est également offert en distanciel deux après-midi par mois avec un cabinet d’avocats parisien, spécialisé en droit des enfants droit pénal.
- Campagnes publiques contre la pédocriminalité
- Programmes éducatifs dans les écoles
- Travail avec les institutions pour faire évoluer les lois et les pratiques
- Création de contenus (témoignages, podcasts, documentaires)
Nous avons financé la création du dernier documentaire de Nicolas Bourgouin « les enfants du silence « co-produit par Patrick Spica production et la chaîne de télévision LCP .
Ce film, ce n’est pas un film de victimes. Pas de violons, pas de monstres. Juste des hommes, debout qui racontent ce que ça coûte de parler.
C’est un film qui cogne. Un film qui regarde droit. Un film contre l’amnésie collective. Contre le mythe de la virilité inoxydable. Un film pour briser le mutisme. Pour rendre la honte à ceux qui l’ont provoquée. Parce qu’à force de se taire, on disparaît.
Et cette fois ils ont décidé de rester. D’exister. De reprendre la main.
Nicolas bourgouin est journaliste, réalisateur. Il réalise des films depuis près de 20 ans, il a tout d’abord commencé à travailler pour les grands magazines d’informations (envoyé spécial, spécial, investigation, zone, interdite) sur France télévision, Canal+ ou M6. Après avoir réalisé des documentaires d’investigation politique, il se tourne vers l’écriture de documentaire pour dénoncer les dysfonctionnements de notre société « harcèlement à l’école » ou « enfants handicapés : de la galère à l ‘exil » mais aussi pour donner la parole à ceux que l’on n’entend pas « mères sous X » ou les héroïnomane dans la Meuse avec « gueules cassées »
- Accès à des soins psychiques adaptés (thérapies, EMDR, art-thérapie, etc.)
- Financement de structures d’accueil spécialisées
- Suivi long-terme de la résilience
9,7 milliards d’euros : C’est le coût économique annuel de l’inceste et des violences sexuelles sur les enfants pour la société et les pouvoirs publics. Ce chiffrage intègre les conséquences immédiates , comme l’accompagnement des victimes mais aussi les dépenses de long terme liées par exemple au traitement des troubles mentaux.
Les professionnels du milieu associatif sont nombreux sur le terrain et compétents mais ils manquent cruellement de moyens tant le sujet est tabou et les pouvoirs publiques sont encore sourds à ce fléau. “ Le coût du déni ” est énorme.
Notre vision mais plus encore notre mission est d’apporter un soutien financier a ces structures en place et leur donner les moyens d’agir durablement par des actions sur le terrain qui ont fait leurs preuves, afin de prévenir les dommages au long terme et de prendre en charge les enfants victimes rapidement et au
mieux.
Objectif : Mettre en place les bases solides du fonds et répondre à l’urgence.
- Identification et soutien des enfants et familles victimes de violences sexuelles
- Création d’un réseau pluridisciplinaire de professionnels (psychologues, avocats, éducateurs spécialisés, thérapeutes EMDR, etc...)
- Lancement d’une campagne de sensibilisation nationale contre la pédocriminalité
- Développement de partenariats avec des associations de terrain, des survivants engagés...
- Mise en place d’un fonds d’aide d’urgence pour les enfants victimes (hébergement, soins, mise en sécurité)
- Premiers ateliers thérapeutiques pilotes (art-thérapie, musique, écriture, etc.) pour enfants
Objectif : Devenir un acteur clé de la reconstruction des enfants victimes et de la prévention active.
- Création de lieux de reconstruction : espaces sûrs, apaisants et thérapeutiques pour les enfants victimes et leur parent protecteur.
- Déploiement d’un programme national de formation à destination des professionnels en contact avec les enfants (écoles, santé, justice, sport, culture)
- Mise en œuvre de protocoles de repérage et de signalement innovants (outils numériques...)
- Développement d’un label “Enfants protégés” pour les structures engagées dans la prévention des violences sexuelles
- Plaidoyer politique actif pour renforcer les lois et les dispositifs de protection de l’enfance
- Publication régulière de rapports sur la pédocriminalité et les réponses apportées aux victimes
- Mise en réseau des survivant·e·s engagés pour porter la parole et co construire les actions
Objectif : Créer une culture de résilience et une société protectrice des enfants.
- Ouverture de “ Maisons Kintsugi ” : lieux de vie et de reconstruction pour enfants victimes, à dimension nationale voire internationale
- Création d’un institut de recherche et d’innovation sur la protection de l’enfance et la lutte contre la pédocriminalité
- Intégration du fonds dans les politiques publiques comme acteur référent de la reconstruction post-trauma
- Création d’un modèle duplicable à l’international pour les pays en besoin de structures de soutien similaires
- Généralisation de l’éducation à la protection dès le plus jeune âge, avec un changement profond des mentalités autour de la parole des enfants
- Faire reculer massivement l’impunité par un travail juridique, médiatique et social de fond
- Une génération Kintsugi : des adultes ayant survécu, guéri, grandi… et devenu une inspiration, une force vive et résiliente pour notre société.
Actrice depuis mon plus jeune âge, et autrice depuis peu, mon chemin de vie m’a amenée à explorer différentes sphères, professionnelles et personnelles, toujours guidée par une quête de sens et d’authenticité. En 2024, j’ai publié “À corps ouvert”, un livre dans lequel j’ai choisi de révéler une part de mon intimité, de mes fragilités, mais aussi de ma résilience. Ce partage a marqué un tournant dans ma vie : celui de mettre mon histoire et mon expérience au service d’une cause qui m’anime.
C’est dans cette continuité qu’est né le fonds de dotation Enfants Kintsugi. Inspiré de l’art japonais qui répare les failles avec de l’or, il incarne ma conviction que les blessures, loin d’être des faiblesses, peuvent devenir des sources de force de beauté et d’inspiration — à condition d’être accompagnées vers la réparation et le rétablissement avec respect et bienveillance.
M’engager pour la protection de l’enfance est une évidence. Et je suis convaincue que ça devrait être une priorité pour notre société. Nous devrions collectivement nous engager pour reconnaître, écouter, guider et protéger les enfants exposés à toutes formes de violence. En leur offrant un cadre sûr, nous leur donnerons la possibilité non seulement de se reconstruire, mais aussi d’éclairer le monde de leur singularité. Mon souhait est simple : contribuer, à ma mesure, à bâtir un avenir où résilience et protection ouvrent la voie à plus de justice et d’espérance.
Chef d’entreprise engagé depuis de nombreuses années, j’ai décidé de mettre mon expérience et mes ressources au service d’une cause qui me tient profondément à cœur : la protection de l’enfance et la lutte contre les violences sexuelles. Ce projet est né d’une conviction intime : celle que chaque enfant mérite d’être protégé, écouté et respecté.
Si mon parcours professionnel s’est construit dans le monde de l’entreprise, mon engagement dans ce fonds de dotation est personnel, et également nourri par une histoire familiale complexe qui m’a conduit à vouloir agir concrètement.
Au sein de ce fonds, je m’investis activement dans la structuration, la stratégie et le soutien aux projets concrets que nous menons sur le terrain. Mon rôle est de faire le lien entre les moyens à mobiliser et les actions à conduire, pour que notre engagement se traduise en résultats tangibles.
Je crois profondément que le changement passe par l’alliance entre les voix publiques, les parcours de résilience et l’implication de chacun, quelle que soit sa position. C’est cette alliance que nous incarnons dans ce projet.